Maintien du Test de Résistance pour les Prêts Hypothécaires Non Assurés
Le chef du Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF), Peter Routledge, a fermement rejeté les appels visant à supprimer le test de résistance des taux lors du changement de prêts hypothécaires non assurés. Devant le comité parlementaire des finances, M. Routledge a confirmé que le BSIF n'envisageait pas d'abandonner cette exigence pour les prêts hypothécaires non assurés.
Disparité Entre Prêts Assurés et Non Assurés
Les emprunteurs ayant des prêts hypothécaires assurés sont exemptés du test de résistance lors du changement de prêteur, contrairement à ceux ayant des prêts non assurés. Ces derniers doivent se qualifier selon le taux minimum admissible de 5,25 % ou deux points de pourcentage au-dessus de leur taux négocié.
Le député fédéral Adam Chambers a souligné une disparité dans le traitement des emprunteurs assurés et non assurés. M. Routledge a répondu que cette disparité était tolérée en raison des principes rigoureux des critères d'analyse de crédit du BSIF.
Recommandations du Bureau de la Concurrence
Le Bureau de la concurrence a recommandé d'abandonner ce test de résistance, mais le BSIF a rejeté cette suggestion. Le BSIF a expliqué que les prêts hypothécaires assurés présentent un risque moindre pour les institutions financières, car le risque de crédit est assumé par les assureurs.
Préoccupations du BSIF
Le BSIF s'inquiète particulièrement des prêts hypothécaires à taux variable, mais à mensualité fixe, offerts par la plupart des grandes banques. Ces produits hypothécaires figent les mensualités indépendamment des fluctuations de taux, ce qui peut entraîner une situation de prêt capitalisé à l'échéance.
M. Routledge a noté que le nombre de ménages dans cette situation a diminué de 270 000 à 175 000 au cours des 18 derniers mois. Il a également été agréablement surpris par le faible niveau de défauts de paiement, attribuant cela à l'application rigoureuse du test de résistance des taux hypothécaires.
Conclusion
Le maintien du test de résistance pour les prêts hypothécaires non assurés vise à protéger le système financier contre les risques de crédit. Bien que cela crée une disparité entre les emprunteurs assurés et non assurés, le BSIF estime que cette mesure est nécessaire pour assurer la stabilité financière à long terme.