Bilan du marché immobilier au Québec pour juin 2024
Le marché immobilier au Québec a connu un ralentissement en juin 2024, après une période de forte activité en avril. Comparé aux résultats de mai, les données de juin montrent une baisse de 3 points de pourcentage pour les ventes et de 4,3 points de pourcentage pour les hypothèques. Toutefois, depuis le début de l'année, les ventes immobilières ont progressé de 11 %, tandis que les hypothèques ont enregistré une augmentation de 7,2 % par rapport à la même période l'an dernier.
En juin, le nombre total de ventes a atteint 24 001, soit une augmentation de 16,6 % par rapport à juin 2023. Le nombre de transferts de propriété a également augmenté de 14,7 % pour s'élever à 28 825. De plus, le nombre d'hypothèques a progressé de 5,7 %, tandis que l'indice de difficultés financières a diminué de 23,1 %, marquant ainsi une troisième baisse depuis le début de l'année, après celles observées en mars et en mai.
À l'échelle régionale, la majorité des régions du Québec ont enregistré une hausse du nombre de ventes, à l'exception du Bas-Saint-Laurent et de la Côte-Nord. Montréal se distingue particulièrement avec une augmentation de 35,1 % des ventes, suivie par l'Estrie avec une progression de 30,6 %. Dans la catégorie des biens vendus à plus de 500 000 $, on observe une augmentation notable de 54,4 % à travers toutes les régions.
En ce qui concerne le marché hypothécaire, la région de l'Estrie a enregistré la plus forte croissance avec une augmentation de près de 16 %. Malgré ces chiffres positifs, certains indicateurs financiers montrent que les difficultés financières des ménages continuent de diminuer, avec une baisse générale de 23,1 % des actes de difficultés financières, incluant les hypothèques légales de construction qui ont diminué de 23,7 %.
En rétrospective, bien que le marché immobilier québécois ait montré une certaine résilience, les défis économiques et financiers continuent d'influencer les tendances régionales. L'évolution des conditions de marché au cours du second semestre de 2024 sera cruciale pour déterminer si ces tendances se maintiendront ou si de nouveaux ajustements seront nécessaires pour stabiliser le marché.