Dans les grandes économies mondiales, les politiques monétaires restrictives semblent porter leurs fruits. Le mouvement de désinflation est bien engagé, mais devient plus difficile à mesure que l’inflation se rapproche des cibles des banques centrales.

La Banque du Canada et la Banque centrale européenne ont commencé à abaisser leurs taux directeurs, compte tenu du recul continu de l’inflation et de la reprise économique très graduelle au Canada et dans la zone euro.

Aux États-Unis, l’économie demeure résiliente malgré certains signes de ralentissement, et les progrès en matière de réduction de l’inflation sont plus modestes. En conséquence, la Réserve fédérale attendra à l’automne avant d’assouplir sa politique monétaire.

Au Canada, le taux d’inflation se situe désormais à l’intérieur de la fourchette cible de la Banque du Canada, entre 1 % et 3 %. La banque centrale a réduit son taux directeur de 25 points de base, à 4,75 %, en juin.

L’économie québécoise montre des signes encourageants de reprise depuis le début de l’année. Les dépenses de consommation tiennent bon, grâce notamment à la croissance élevée des salaires.

Les marchés boursiers ont fait bonne figure depuis le début de l’année, soutenus par la résilience de l’économie mondiale et les attentes de politiques monétaires plus souples.

Sur les marchés obligataires, les taux se sont inscrits en hausse depuis le début de l’année, reflet des pressions inflationnistes persistantes. Les investisseurs ont réduit leurs attentes à l’égard des assouplissements monétaires à venir.